Burn-out à Paris, renaissance à Bali : l’incroyable virage d’Aurélie.
Aurélie : quand le corps dit stop, l’âme reprend le micro
À 34 ans, Aurélie a choisi de tout quitter pour se retrouver.
Ancienne cadre dans la publicité à Paris, elle vivait à cent à l’heure jusqu’à ce que son corps lui impose un arrêt brutal.
Aujourd’hui installée à Bali, elle incarne une génération qui refuse de sacrifier son équilibre pour la réussite.
Mais avant d’en arriver là, il a fallu tout déconstruire.
Une enfance vive dans un monde rationnel
Aurélie grandit dans une famille aimante, ancrée dans la rigueur scientifique.
Chez elle, les émotions passent après la logique : “Travaille dur, réussis, et tout ira bien.”
Mais Aurélie, elle, déborde d’énergie.
Extravertie, sensible, passionnée de danse, elle rêve de liberté et d’expression.
Pourtant, même là, le cadre la rattrape.
Pas assez souple, pas assez parfaite.
Les critiques de sa prof de danse la marquent profondément.
Ce jour-là, elle comprend que pour exister, il faut prouver.
Cette envie d’être "à la hauteur” deviendra son moteur… mais aussi son piège.
Le moule parisien : réussite apparente, vide intérieur
Bac scientifique, école de commerce, CDI dans la pub : le parcours parfait.
À 27 ans, elle coche toutes les cases, carrière, appartement, voyages, vie sociale.
Mais à force de suivre le rythme, elle s’épuise.
Son corps se rebelle : douleurs chroniques, fatigue, digestion impossible.
Le diagnostic tombe : candidose sévère, signe d’un déséquilibre profond.
Elle encaisse, serre les dents, continue malgré tout.
Jusqu’à ce que le confinement vienne tout bouleverser.
Le Covid : un miroir brutal
Seule dans 27 m² à Paris, Aurélie n’a plus d’échappatoire.
Pour la première fois, elle s’arrête.
Et ce silence révèle ce qu’elle refusait de voir : elle n’est plus alignée.
“Je ne savais plus qui j’étais. J’avais vécu pour plaire, jamais pour moi.”
Alors, quand les frontières rouvrent, elle fait le choix de la rupture.
Le grand saut : tout quitter pour un tour du monde
Fin 2021, Aurélie démissionne.
Elle vend tout : appartement, affaires, sécurité.
Et s’envole pour un voyage autour du monde.
Bus de 15 heures, douches froides, nuits à l’autre bout du globe…
Mais aussi couchers de soleil, rencontres inoubliables, gratitude immense.
Elle découvre la simplicité, la lenteur, et surtout elle se découvre, elle.
De la data à la conscience
Sur la route, un autre univers s’ouvre à elle : celui du corps et de l’énergie.
La kinésiologie, la méditation, les retraites silencieuses, les rituels balinais…
Tout ce qu’elle jugeait “ésotérique” devient peu à peu une évidence.
“Avant, j’étais très cartésienne. Aujourd’hui, je crois à ce que je ressens.”
À Bali, elle s’enfonce dans l’introspection.
Elle apprend à respirer, à ralentir, à écouter son corps.
Mais même là, la vie la teste encore.
La chute avant la renaissance
Après des mois d’introspection, le burn-out spirituel la rattrape.
Trop d’attentes, trop de pression, même dans la quête du sens.
“Je n’arrivais plus à bouger, plus à penser. J’étais vidée.”
Elle comprend alors que la guérison ne passe pas par le contrôle,
mais par l’acceptation.
Elle s’isole, se soigne, se recentre.
Et peu à peu, la lumière revient.
La reconstruction : danser, créer, transmettre
La renaissance d’Aurélie est douce.
Elle reprend la danse, anime des cercles de femmes, crée des espaces de reconnexion à soi.
Sur son blog Lili Foodies Travel, elle partage sans filtre son parcours, les doutes, les épreuves, les prises de conscience.
“Mon but, c’est d’aider les femmes à se reconnecter à elles-mêmes grâce au voyage.”
Son histoire devient une mission.
Trouver sa voix, sans chercher à plaire
Si son entourage la soutient, tout le monde ne comprend pas son virage.
Ses parents, ingénieurs, peinent à saisir cette spiritualité nouvelle.
Mais Aurélie avance, sans chercher à convaincre.
“Je n’ai plus besoin d’être validée. Je me sens libre.”
Sa définition de la réussite
“Être heureuse et en bonne santé.”
Pas de chiffres, pas de statut.
Juste la paix intérieure, la liberté de choisir son rythme et ses priorités.
Une vie ancrée dans le présent
Aujourd’hui, Aurélie vit entre Bali et l’instant présent.
Elle rêve de retraites, de projets humains, d’un lieu d’accueil où le corps et l’âme se rejoignent.
Mais elle ne planifie plus.
Parce qu’elle a compris une chose essentielle :
la liberté n’est pas un objectif.
C’est une façon d’être.
« Mon corps me parlait depuis des années.
J’ai enfin décidé de l’écouter. »
Retrouvez Aurélie sur :
Instagram : lili_foodies_travel
Tiktok : Lili food Travel
Site internet : Aurélie CHEVALLIER
🎧 Écoutez | Regardez le podcast sur toutes les plateformes :
🌍 Suivez One Ambition sur les réseaux :
🤝 Pour toutes demandes de partenariats : contact@oneambition.fr
📝 Vous souhaitez partager votre histoire ? Remplissez le formulaire






